Interview : Le bonheur au travail d’après Paul Dewandre

Interview Paul Dewandre

Un invité de marque à FortJob’

Ancien chef d’entreprise, metteur en scène, auteur d’un best seller, conférencier mais aussi comédien, Paul Dewandre est spécialiste des relations interpersonnelles. Lors de ces dix dernières années, il a animé plus de 300 ateliers de communication auprès de milliers de personnes à travers le monde..
Il est aussi intervenu dans de grandes entreprises sur le thème du bonheur au travail, qui depuis la crise du covid est devenu une priorité pour la plupart d’entre nous.
Ces interventions nous amènent à nous questionner sur le fondement de notre personnalité et nos réels besoins en matière de bonheur.

Il a accepté de répondre à quelques questions :

 

Qu’est-ce qui vous a amené à collaborer avec les Entreprises Éphémères ?

Les rencontres. J’ai animé une journée de formation avec des chefs d’entreprises des Bouches du Rhône et Didier Krief était là pour présenter les Entreprises Éphémères. J’ai trouvé le projet très sympa et puis après avoir discuté avec lui, il m’a proposé de donner le même type d’atelier aux personnes participants aux EEE. ça m’a vraiment intéressé de participer à cette aventure je trouve que c’est un très beau projet.

À combien d’ EEE avez-vous dejà participé ?

J’ai pu intervenir sur 3 ou 4 EEE. C’est un très beau projet et une agréable manière de renverser la table, de voir les choses sous un autre angle, d’apporter une belle vision d’une recherche d’emploi ou ce n’est pas un demandeur d’emploi qui vient “supplier” pour avoir un emploi, mais c’est plutôt quelqu’un qui a du talent, de la créativité, quelque chose à proposer à une entreprise. Je crois que dans cette inversion du rapport de force, c’est un meilleur équilibrage qui permet peut-être d’être
plus confiant, d’avoir plus de poids par rapport aux entreprises. C’est justement tout l’accompagnement des EEE qui permet de recréer cette confiance en soi, ce
socle de la relation à soi qui est fondamental pour avancer.

Est-ce-que vous auriez aimé peut-être faire partie d’une EEE quand vous aviez perdu votre emploi ?


Oui, ça aurait pu être intéressant car j’ai mis quelques mois pour retrouver un travail et j’étais un peu seul. Alors j’ai lu et donc j’ai commencé à me reconstruire en faisant plus de sport en sortant. Mais je pense qu’être entouré d’autres personnes, dans une dynamique de prospection, est très très sympa
et motivant.

Quel serait le conseil que vous donneriez aux personnes qui participent aux entreprises éphémères?


C’est de vous ouvrir à tout ce que les coachs proposent et rester dans cette dynamique d’être ensemble, de s’ouvrir aux autres, aux entreprises, et de faire confiance au projet. C’est une chance.

Interview réalisée par les associés de Fort Job, l’entreprise éphémère d’Antibes