Peux-tu nous préciser le job trouvé (type de contrat, nombre d’heures, nom de l’entreprise) ?
J’en saurai plus lors de la signature du contrat mais c’est un emploi d’agent de sécurité dans un hôpital pour filtrer les entrées, les sorties et les pass sanitaires. C’est un contrat de 30 heures par semaine en CDI pour l’hôpital Valvert.
Est-ce que ce job correspond à tes attentes ?
Oui tout à fait.
Quels souvenirs conserves-tu de ton aventure au sein des Entreprises Éphémères ?
Honnêtement, j’ai toujours rêvé de trouver un travail. Mais maintenant que je l’ai et depuis que j’ai mis un pied ici, cela me fait mal au cœur d’en partir. Je suis très émotive et ça me fait mal au cœur de vous quitter.On disait au début que c’était une grande aventure humaine et c’est l’exacte vérité. C’est une amitié qui naît, cela dégage des sentiments forts et de belles ondes positives de la part de chacun. Je trouve ça magnifique. Franchement, c’est une nouvelle famille. J’aimerais bien garder le lien.
Est-ce que cette aventure t’a servi dans ton développement personnel ?
Oui. J’avais tendance ces derniers temps à baisser les bras. Ce n’était pas rose tous les jours malheureusement. Cela m’a apporté une confiance en moi que je n’avais plus. Je n’arrivais plus à voir le bout du tunnel et cette aventure m’a fait chaud au cœur. Je n’ai pas de mot pour expliquer ce que je ressens. C’est l’énergie du groupe qui m’a portée.
Quels conseils donnerais-tu à un futur participant aux Entreprises Éphémères ?
D’être à l’écoute des autres, de soi-même, de tout ce qui peut se dire et de ce qui se fait ici ainsi que de participer activement à tout point de vue. Grâce aux ondes positives, on est poussé vers l’avant. C’est un concept magique. Quand on cherche activement du travail et qu’on ne trouve pas, on pense que les portes sont fermées. Quand on arrive ici, on a des possibilités multiples, avec les open job par exemple. Là, on a une chance car on est en face à face. On peut discuter, ce n’est pas un envoi de cv impersonnel. Cela ne se produit pas de partout malheureusement. En face à face, on discute et les recruteurs ont un aperçu de qui on est. Lors d’un Open Job, un recruteur m’a dit “On voit que vous avez envie”. Il a vu au-delà du CV papier. Ces 4 dernières années, je me suis oubliée car je n’avais qu’une envie c’était de m’occuper des autres et de retrouver la vie active. Aujourd’hui, je peux reprendre une vie sociale.