Se renseigner sur les tendances salariales
Pour négocier convenablement votre rémunération à l’embauche, vous devez au préalable prendre des renseignements sur les tendances salariales. Le but est de collecter le maximum d’informations en vue de connaître les grilles en vigueur sur le marché, notamment dans votre secteur. Pour rappel, le niveau de l’offre et de la demande du travail influence grandement les tendances. Si vous êtes suffisamment informé, vous serez en mesure de faire une négociation salariale qui vous avantage.
Vous pouvez consulter des sites spécialisés pour avoir une idée du salaire moyen en fonction du niveau ou des expériences. Il faut non seulement se renseigner sur les tendances du marché, mais aussi sur la politique de rémunération de la société qui embauche. La situation financière de cette dernière peut également vous aider si vous connaissez les performances et les résultats précédemment enregistrés.
Tenir compte de ses compétences et faire jouer la concurrence
La négociation de votre salaire à l’embauche doit essentiellement se baser sur les compétences que vous possédez. Vous devez apprendre à les mettre en valeur et par ricochet à mieux vous vendre auprès du recruteur. L’objectif est de lui prouver que vous pouvez apporter une réelle plus-value à la société et donc, vous méritez la rémunération que vous proposez. Si vos arguments font le poids, alors vous parviendrez à le convaincre pour céder.
C’est le moment de mentionner vos points forts (sans en faire des moyens de contrainte) dont l’entreprise pourrait bénéficier. Vous pouvez aussi faire jouer la concurrence lors de la négociation salariale. Placez subtilement une phrase qui indique qu’une autre firme vous a fait une meilleure proposition en termes de rémunération.
Donner une marge de salaire
En matière de négociation salariale, il est fortement recommandé de ne pas donner un montant exact, mais plutôt une marge. Si la somme est élevée, votre interlocuteur risque de vous recaler. Il peut avoir une mauvaise image de vous dans le sens cupide ou l’entreprise n’a pas les moyens de vous payer jusqu’à cette hauteur. Dans le cas où votre salaire serait trop minime, cela peut donner l’impression que vous vous sous-estimez ou que vous avez désespérément besoin d’argent.
Vous devez proposer au recruteur une fourchette de rémunération en précisant la plus basse et la plus haute que vous pourriez accepter. N’hésitez pas à prendre en compte les facteurs susmentionnés, mais aussi les charges relatives à vos besoins personnels. Vérifiez également si l’entreprise propose des avantages annexes (treizième mois, primes de rendement, voiture de fonction, etc.) afin de réajuster votre marge.