à propos.

Marjolaine

J'ai été recrutée alors que j'étais enceinte.

Marjolaine était enceinte lorsqu’elle a proposé sa candidature au sein de l’entreprise Shine. Elle a donc connu le processus de recrutement de l’entreprise, mais aussi bénéficié de sa politique concernant la parentalité. Une politique basée sur la flexibilité que vous détaille Camille, de l’équipe RH de Shine dans cette interview.

C’est un témoignage positif que nous vous proposons pour ce nouvel épisode de notre Théma Parentalité/Emploi !

Pendant 8 mois, nous avons collecté des témoignages de parents, de recruteurs et de professionnels. Ils nous parlent souvent en anonyme de leurs difficultés ou des initiatives positives qu’ils ont mises en place. Ce dossier n’a pas pour vocation de récompenser les bons élèves et de fustiger les mauvais, mais uniquement de donner la parole sur un sujet qui concerne de nombreux Français.

Pendant 8 mois, nous avons collecté des témoignages de parents, de recruteurs et de professionnels. Ils nous parlent souvent en anonyme de leurs difficultés ou des initiatives positives qu’ils ont mises en place. Ce dossier n’a pas pour vocation de récompenser les bons élèves et de fustiger les mauvais, mais uniquement de donner la parole sur un sujet qui concerne de nombreux Français.

Le processus de recrutement de Shine

vu par une salariée

Marjolaine a 42 ans et compte 18 années d’expériences professionnelles. Elle a travaillé dans le conseil, puis en tant que « Marketing Science Partner » chez Facebook… Elle a connu une dizaine d’entreprises. Il y a deux ans, elle fait une reconversion professionnelle en tant que développeuse et commence à travailler dans une entreprise de conseil. Puis, elle postule chez Shine.

« Ce qui m’a attirée notamment c’est leur communication et leur transparence dans le processus de recrutement. Le recrutement s’est très bien passé. Il y a eu 4 ou 5 entretiens et une journée d’immersion. Ils n’étaient pas à la recherche de profils « juniors » mais Camille trouvait mon profil très intéressant. Ils ont essayé de s’adapter. Au lieu de suivre le process classique, j’ai échangé avec le développeur le plus ancien de Shine ; discussion ouverte, échange quant aux tests techniques… Camille a pris en compte la spécificité de mon profil. »

Pendant la phase de recrutement, Marjolaine était enceinte. Elle l’a annoncé non sans une certaine appréhension lorsqu’une proposition d’embauche lui a été faite. La réaction de Camille l’a très agréablement surprise. La RH lui a soutenu que chez Shine, « maternité » ou « paternité » n’est pas un gros mot.

« Dans la journée, j’ai aussi eu un mail rassurant de Mathilde Callède, la DRH », confie Marjolaine.

Avant cela, Marjolaine avait deux visions du « recrutement et de la  parentalité » :

« D’une part, celle d’un recrutement qui se passe mal avec des employeurs sans scrupules qui ne respectent pas le droit du travail. D’autre part, j’ai pu faire l’expérience de postes où les recruteurs cherchent plus à recruter une personne que quelqu’un à un instant T. Donc, d’un certain côté, je n’avais pas totalement la crainte qu’on n’ait plus besoin de moi dès lors que j’évoque ma grossesse. Pour moi, c’est un test également. Si une entreprise n’est pas compréhensive quant à la maternité, c’est un indicateur pour ne pas travailler chez eux.

Chez Shine, j’avais des doutes sur la manière de le dire, mais j’étais presque sûre que cela allait être bien accueilli. Dans le passé, j’ai déjà été confrontée à un conflit aux Prud’hommes avec un ancien employeur suite à l’une de mes précédentes grossesses. »

Un retour de congé maternité

serein

« Entre mon recrutement et mon congé maternité, j’ai passé 5 mois au sein de l’équipe. J’ai pris mes marques et je suis devenue opérationnelle. Ils ont pu valider ma période d’essai et j’ai même eu une promotion. L’entreprise était satisfaite de mon investissement et qu’elle le montre envers moi de cette manière, c’était du jamais-vu, c’est vraiment à souligner. »

A son retour, Marjolaine a vraiment eu la sensation de retrouver son poste. Cela s’explique en partie par la structure de l’équipe de développeurs de Shine ; elle a grossie et personne n’a été spécifiquement recruté pour remplacer Marjolaine.

« La charte de retour de congé maternité m’a fait un bien fou. Je devais reprendre deux mois après, j’avais quand même des craintes : tenir le rythme de travail, de famille, avoir oublié certains aspects de la technicité de ma pratique… La charte de Shine appuie sur la bienveillance du management et de l’entourage, cela m’a vraiment destressée. »

Dans la charte Shine, pendant un mois après le retour du congé, une demi-journée OFF est offerte par semaine et il y a la possibilité de télétravail à 100%. Pendant 3 mois, le collaborateur bénéficie d’horaires aménagés (10-17h). La charge de travail est allégée, il y a moins de pression et une vraie possibilité de s’adapter au rythme du nouveau-né et de la famille.

Marjolaine souligne l’avantage commun à tous les collaborateurs Shine — suite à un congé maternité ou non — de pouvoir télétravailler quand ils le souhaitent (les collaborateurs n’ont l’obligation de venir au bureau que 2 jours par mois). Ce qui facilite le quotidien d’une maman au-delà des avantages offerts après le congé maternité.

« Oui c’est la course, mais beaucoup moins que cela l’aurait été dans d’autres entreprises ailleurs. C’est beaucoup plus facile. Parfois, c’est même moi qui suis frustrée de ne pas finir ce que j’ai commencé au travail ; mon chef me dit que ce n’est pas grave (rires). Ça montre que je suis prête à reprendre totalement le rythme. »

Marjolaine se sent chanceuse et reconnaissante.

« Je suis reconnaissante, je ne me dis pas que je vais aller chercher ailleurs. C’est une expérience qui me touche énormément vis-à-vis de ma vie de famille, j’ai énormément de chance. Je suis contente qu’il y ait de l’écho quant à cette thématique de parentalité et travail, cela arrivera peut-être aux oreilles d’entreprises qui sont moins avancées sur le sujet. »

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